Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
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Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
Coucou !
Vous avez surement tous entendus parler du volcan en éruption en Islande. Les perturbations tu trafic aériens qu'elle a entrainé a fait beaucoup de bruit et continue à en faire.
Mais est-ce une bonne ou une mauvaise chose?
D'un côté on a 17 000 vols annulés depuis jeudi. Un avion émet 140 grammes de CO2 au kilomètre et par personne. Admettons qu'en moyenne on a des vols de 4 000km (et je vise petit sachant que les vols en provenance du monde entier en destination de l'Europe sont annulés). On a donc 140 x 17 000 x 4 000 = 9 520 000 000g soit 9 520 000 kg. Multiplions ça par le nombre de passagers: J'ai un chiffre : 120 000 personnes. Mais je ne sais pas ce qu'il représente. Donc : 9 520 000 x 120 000 = 1 142 400 000 000 kg de CO2 en moins dans l'atmosphère.
De l'autre, on a un volcan en éruption, qui rejette également du CO2, mais j'ai pas de chiffre. J'ai bien lu qu'un volcan en éruption dégage "une quantité importante de CO2" mais ça veut trop rien dire.
Quelqu'un saurait me répondre? Est-ce qu'à long terme cette éruption serait bénéfique ou néfaste pour notre planète?
Vous avez surement tous entendus parler du volcan en éruption en Islande. Les perturbations tu trafic aériens qu'elle a entrainé a fait beaucoup de bruit et continue à en faire.
Mais est-ce une bonne ou une mauvaise chose?
D'un côté on a 17 000 vols annulés depuis jeudi. Un avion émet 140 grammes de CO2 au kilomètre et par personne. Admettons qu'en moyenne on a des vols de 4 000km (et je vise petit sachant que les vols en provenance du monde entier en destination de l'Europe sont annulés). On a donc 140 x 17 000 x 4 000 = 9 520 000 000g soit 9 520 000 kg. Multiplions ça par le nombre de passagers: J'ai un chiffre : 120 000 personnes. Mais je ne sais pas ce qu'il représente. Donc : 9 520 000 x 120 000 = 1 142 400 000 000 kg de CO2 en moins dans l'atmosphère.
De l'autre, on a un volcan en éruption, qui rejette également du CO2, mais j'ai pas de chiffre. J'ai bien lu qu'un volcan en éruption dégage "une quantité importante de CO2" mais ça veut trop rien dire.
Quelqu'un saurait me répondre? Est-ce qu'à long terme cette éruption serait bénéfique ou néfaste pour notre planète?
Tily- Trou noir
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Date d'inscription : 13/05/2007
Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
Après une nuit de réflexions … (non ! je plaisante , je n’ai lu ton message que ce matin ! )
Pour ma part je ne crois pas qu’on peut compter en gains ou en pertes .
Les volcans font partie de la planète et l’éruption est une chose ordinaire (j’ai lu plus de 60 par an sas compter les sous-marines beaucoup plus nombreuses )
Lu dans wiki à la formation de la terre :
« …Pendant cent millions d'années, les volcans rejetteront dans la maigre atmosphère de l'époque de grandes quantités de gaz : diazote, dioxyde de carbone, vapeur d'eau, oxyde de soufre, acide chlorhydrique, acide fluorhydrique, etc. Il y a 4,2 milliards d'années, malgré les 375 °C et la pression 260 fois supérieure à celle d'aujourd'hui, la vapeur d'eau se condense et donne naissance aux océans. »
En fait on leur doit la vie… et la mort vu l’importance de leur rôle dans les grandes extinctions des espèces .
Pour le petit machin Islandais (j’ose pas citer son nom de peur qu’il se froisse , se mette en colère , voit rouge et fume encore plus !!! )
Et en plus tu ne comptes pas les centaines d’avions cargos cloués au sol : que vont devenir les fleurs coupées du Maghreb ou de la Côte d’Azur qui ne pourront pas rejoindre le marché aux fleurs Hollandais ?
En tout cas ça montre la précarité et la fragilité de notre société si complexe qu’un grain de sable vient si facilement perturber .
Mais ce n’est qu’une broutille par rapport aux dégâts que pourrait occasionner par ses éruptions notre maître le Soleil sur notre système de communication mondial !
Pour ma part je ne crois pas qu’on peut compter en gains ou en pertes .
Les volcans font partie de la planète et l’éruption est une chose ordinaire (j’ai lu plus de 60 par an sas compter les sous-marines beaucoup plus nombreuses )
Lu dans wiki à la formation de la terre :
« …Pendant cent millions d'années, les volcans rejetteront dans la maigre atmosphère de l'époque de grandes quantités de gaz : diazote, dioxyde de carbone, vapeur d'eau, oxyde de soufre, acide chlorhydrique, acide fluorhydrique, etc. Il y a 4,2 milliards d'années, malgré les 375 °C et la pression 260 fois supérieure à celle d'aujourd'hui, la vapeur d'eau se condense et donne naissance aux océans. »
En fait on leur doit la vie… et la mort vu l’importance de leur rôle dans les grandes extinctions des espèces .
Pour le petit machin Islandais (j’ose pas citer son nom de peur qu’il se froisse , se mette en colère , voit rouge et fume encore plus !!! )
Et en plus tu ne comptes pas les centaines d’avions cargos cloués au sol : que vont devenir les fleurs coupées du Maghreb ou de la Côte d’Azur qui ne pourront pas rejoindre le marché aux fleurs Hollandais ?
En tout cas ça montre la précarité et la fragilité de notre société si complexe qu’un grain de sable vient si facilement perturber .
Mais ce n’est qu’une broutille par rapport aux dégâts que pourrait occasionner par ses éruptions notre maître le Soleil sur notre système de communication mondial !
laselve- Trou noir
- Nombre de messages : 1262
Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 22/05/2008
Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
Pour affiner ma réponse de ce matin
Ceci est un avis personnel :
Ce qui m’étonne un peu c’est que le monde de l’aviation ait pris une décision aussi radicale (au point de bloquer sine die même les hauts personnages des états). Auraient-ils eu des sueurs froides sur certains vols ou constaté des défaillances sur les avions arrivés à la maintenance ? En fait auraient-ils eu une grosse « trouille » qu’ils auraient « oublié » de signaler aux passager d’aéronefs ?
Dans ce lien le Figaro se pose 4 questions sur le volcan et les conséquences de l’éruption :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ceci est un avis personnel :
Ce qui m’étonne un peu c’est que le monde de l’aviation ait pris une décision aussi radicale (au point de bloquer sine die même les hauts personnages des états). Auraient-ils eu des sueurs froides sur certains vols ou constaté des défaillances sur les avions arrivés à la maintenance ? En fait auraient-ils eu une grosse « trouille » qu’ils auraient « oublié » de signaler aux passager d’aéronefs ?
Dans ce lien le Figaro se pose 4 questions sur le volcan et les conséquences de l’éruption :
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laselve- Trou noir
- Nombre de messages : 1262
Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 22/05/2008
Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
Déjà, merci pour ta (enfin tes) réponse(s).
Le décision prise par le monde de l'aviation est tout à fait censée je trouve. Enfin il me semble que c'est préférable que des gens soient coincés dans tous les aéroports du monde plutôt que la plupart des avions qui prendraient l'air se crachent de partout. Ce nuage de cendre ça peut avoir les même conséquences dans le réacteur d'un avion qu'un pigeon égaré (et malchanceux). Ça peut durer longtemps mais j'pense qu'il vaut mieux annuler ses vacances que de jouer la chance en montant dans un avion.
Mais c'est vrai qu'une décision aussi radicale et de cette envergure on voit pas ça tous les jours.
En plus je pense que c'est une bonne chose si ça permet aux gens de se retourner vers les producteurs locaux. Parce que nos Européens du nord c'est quand même pas normal qu'ils mangent des fraises en avril.
Le truc c'est qu'il y a une implication dans les deux sens : le Suédois est pas content parce qu'il peut pas manger de fraise, et l'Espagnol perd de l'argent parce qu'il a pas pu exporter ses fraises. Et franchement c'est triste pour l'Espagnol mais bon ça va lui permettre de réaliser que le système superproduction-exportation est fragile et complètement aberrant parce que manger des fraises en avril en Europe du Nord c'est un luxe que la planète peut difficilement encore se permettre. Et c'est pareil pour les 'Ricains les Chinois et cie. C'que je veux dire c'est que tout est accessible n'importe quand n'importe où maintenant pour un peu qu'on ait les moyens, et que ça fait pas de mal au Terrien de se souvenir qu'il dépend de la nature.
Allez pas croire que je suis raciste, anti-mondialisation, etc... C'est plus vraiment le moment de se poser ce genre de barrières, parce que si on fait chacun pour sa peau, c'est la planète qui va y passer. Et elle compte bien plus que nous autres terriens.
Bref bref bref. Je pense que ce nuage de cendre, c'est une bonne chose.
Le décision prise par le monde de l'aviation est tout à fait censée je trouve. Enfin il me semble que c'est préférable que des gens soient coincés dans tous les aéroports du monde plutôt que la plupart des avions qui prendraient l'air se crachent de partout. Ce nuage de cendre ça peut avoir les même conséquences dans le réacteur d'un avion qu'un pigeon égaré (et malchanceux). Ça peut durer longtemps mais j'pense qu'il vaut mieux annuler ses vacances que de jouer la chance en montant dans un avion.
Mais c'est vrai qu'une décision aussi radicale et de cette envergure on voit pas ça tous les jours.
En plus je pense que c'est une bonne chose si ça permet aux gens de se retourner vers les producteurs locaux. Parce que nos Européens du nord c'est quand même pas normal qu'ils mangent des fraises en avril.
Le truc c'est qu'il y a une implication dans les deux sens : le Suédois est pas content parce qu'il peut pas manger de fraise, et l'Espagnol perd de l'argent parce qu'il a pas pu exporter ses fraises. Et franchement c'est triste pour l'Espagnol mais bon ça va lui permettre de réaliser que le système superproduction-exportation est fragile et complètement aberrant parce que manger des fraises en avril en Europe du Nord c'est un luxe que la planète peut difficilement encore se permettre. Et c'est pareil pour les 'Ricains les Chinois et cie. C'que je veux dire c'est que tout est accessible n'importe quand n'importe où maintenant pour un peu qu'on ait les moyens, et que ça fait pas de mal au Terrien de se souvenir qu'il dépend de la nature.
Allez pas croire que je suis raciste, anti-mondialisation, etc... C'est plus vraiment le moment de se poser ce genre de barrières, parce que si on fait chacun pour sa peau, c'est la planète qui va y passer. Et elle compte bien plus que nous autres terriens.
Bref bref bref. Je pense que ce nuage de cendre, c'est une bonne chose.
Tily- Trou noir
- Nombre de messages : 815
Age : 33
Localisation : Les pieds en Dordogne, la tête dans les étoiles.
Occupation et loisirs : Astronomie, photographie, ordi, and Cie
Matériel : Skywatcher 114/900
Date d'inscription : 13/05/2007
Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
Entièrement d’accord avec toi Tily.
Sur le journal en ligne Médiapart de ce matin il y a cet excellent éditorial de EDWY PLENEL (comme il faut être abonné pour le lire je l’ai volé et copiécollé , mais que ne ferait-on pas pour une jeune et jolie demoiselle !!!)
C’est un peu long mais c’est assez agréable à lire et pas du tout rébarbatif
*** citation
Ce volcan qui nous ramène sur terre
La paralysie du transport aérien provoquée par l'éruption d'un volcan islandais est un conte philosophique, à la fois écologique et politique. Cet événement imprévu nous rappelle que l'histoire n'est jamais écrite. C'est une très bonne nouvelle.
Soudain, la Terre est redevenue immense. Comme si, par la grâce d'un volcan, elle avait retrouvé son ancienne mesure, de distances lointaines et de longs périples.
Passagers bloqués, touristes déroutés, voyageurs immobilisés, agendas bousculés, contrats reportés, séminaires annulés, rencontres différées, etc.
D'ouest en est, une petite cohorte d'humanité aussi diverse que ses motivations témoigne de ce grand charivari où un seul nuage de cendres islandais bouleverse la marche du monde entier à la manière de l'aile de papillon dont le battement imprévu devient aux antipodes cyclone, ouragan ou typhon. Seul le numérique continuant, virtuellement, d'abolir l'espace et de ruiner le temps, les victimes de ce désordre planétaire nous envoient de leurs nouvelles comme des naufragés auraient lancé des bouteilles à la mer.
C'est ainsi que, de Pékin, où il faisait retraite et séminaire pour ses recherches mathématiques et qu'il devait quitter samedi 17 avril pour rejoindre directement Paris, Michel Broué, le président de la Société des amis de Mediapart, m'écrivait, ce dimanche: «Je pars demain à 7h du matin pour Dubaï. Là-bas, je passe une nuit, et repars le lendemain à 7h pour Casablanca, où je serai mardi à midi. De Casa, je verrai bien: si des aéroports du sud-ouest de la France rouvrent, j'essaierai d'y aller en avion; sinon, train jusqu'à Tanger, bateau jusqu'en Espagne, et ensuite train et/ou voiture de location. Pas gagné, pas fini, mais c'est une sortie de la nasse qu'est devenue l'Asie (ce soir plus aucune place sur aucun vol quittant l'Asie pour l'Europe et les environs – y compris l'Afrique du Nord – pour les trois prochaines semaines). Je suis passé tout juste – et X... aussi, lui va se retrouver à Tunis. Adelante.»
Comme si, soudain, l'Orient se dérobait à nos empressements occidentaux, c'est encore depuis Pékin qu'une autre voyageuse, Alice Béja, témoigne sur Médiapart d'une pérégrination moins chanceuse puisque, partie de Hong Kong le 16 avril pour prendre une correspondance la menant à Paris, elle ne s'est vu proposer une place d'avion que pour le 11 mai... Près d'un mois d'attente, si le pronostic se vérifie, que cette sinisante a inauguré en s'improvisant guide touristique pour ses compagnons d'infortune aérienne.
Découvrant son récit en même temps que je recevais le courriel du Professeur Broué, j'apprenais également qu'Angela Merkel avait mis quatre bons jours pour revenir de San Francisco, par avion, puis autocar et enfin voiture blindée, la chancelière allemande se muant ainsi en moderne héros des Voyages extraordinaires de Jules Vernes (1828 -1905)
Que tous ces voyageurs aux emplois du temps chamboulés, sans doute épuisés et parfois énervés, me pardonnent, dont notamment les 150.000 Français que l'on suppose ainsi bloqués à l'étranger. Car, loin de juger catastrophique cette paralysie du transport aérien, je voudrais ici plaider sa bienfaisance. Non pas que je mésestimerais les tracas individuels et soucis collectifs qui en découlent. Mais c'est l'événement lui-même qui me semble rassurant: ce surgissement de l'inattendu et ce basculement dans l'imprévu qui nous rappellent, à la fois, que l'histoire n'est jamais écrite et que l'humanité est une force fragile.
Sous l'apparence du fait divers, nous vivons une sorte de conte philosophique. L'eau et le feu qu'associe le volcan en éruption, la terre et le vent que marie son nuage de poussières: autant de couples primordiaux qui soudain s'imposent à nos imaginaires. Par ses conséquences en cascade, dont l'étendue et la durée font l'objet de supputations scientifiques, l'éruption du volcan Eyjafjöll, sous le glacier Eyjafjallajokull, au sud de l'Islande, nous réveille à la manière d'un coup de tonnerre planétaire: interrompant brusquement nos rêves d'infinie maîtrise du temps et d'illimitée domination de l'espace, elle nous ramène sur terre. Une Terre fragile, incertaine et tremblante, détonante et éruptive, dont il nous faudrait savoir réapprendre les enseignements.
La leçon du volcan : prendre soin et rester disponible
Tout volcan est à lui seul un paradigme, symbole d'incertitude et d'imprévu, d'alarme et de rupture. S'ébranlant toujours à l'improviste, il nous rappelle que, sous Gaïa, la Terre des Grecs, s'étend toujours le Chaos, qui lui préexiste. Quand, dans L'Univers, les Dieux, les Hommes (Seuil, 1999), l'historien Jean-Pierre Vernant (1811-2007) conta au grand public les mythes comme il les racontait, le soir, à ses petits-enfants, il commença par l'histoire de ce couple où seule Gaïa, cette terre que nous habitons, garantit un équilibre aussi protecteur que fragile.
Car la Terre se venge aussi de ceux qui l'oublient, l'ignorent ou la malmènent, la détruisent ou la déshonorent.
Quand elle tremble et crache, s'ébranle et se brise, il lui arrive de rappeler aux hommes imprudents ou inconscients qu'ils ne sauraient la dominer impunément. Raz-de-marée, tremblements de terre, éruptions volcaniques, tempêtes dévastatrices: autant de colères naturelles qui frappent les hommes s'ils ont construit trop près de la mer ou sur les pentes d'un volcan, ignoré les anciens savoirs et refusé les nouvelles précautions. Plus l'homme s'avance dans un corps à corps avec Gaïa, convaincu de la supériorité d'un progrès égoïste et dispendieux, dont il se veut à la fois l'inventeur, l'instrument et le bénéficiaire, plus la Terre risque de se rappeler à lui, souvent pour son malheur.
Plutôt que le corps à corps, il faudrait donc faire corps: tenir compte de la Terre, de ses équilibres comme de ses humeurs, de ses bienfaits comme de ses déséquilibres. Commentant l'embarras aérien provoqué par le nuage volcanique, notre confrère Claude-Marie Vadrot imaginait sur Médiapart ce que serait un avenir sans avion.
Sans cette frénésie du déplacement rapide et immédiat, sans cette universelle gabegie d'énergie fossile, sans la pollution atmosphérique qui en découle et, surtout, sans ces envies impatientes et ces désirs inconsidérés qui alimentent le tout: envie de tout avoir à domicile, désir de tout consommer sans effort, bref, ces habitudes inconscientes de nantis prédateurs qui ne s'interrogent pas sur ce déménagement incessant qu'ils imposent à la Terre, à ses produits et à ses matières, à ses fruits et à ses richesses.
En clouant au sol pendant quelques jours les avions partant d'Europe ou s'y rendant, un volcan islandais nous a donc invités à réfléchir à l'absurdité d'un monde qui voudrait sans cesse dépasser sa nature, aller plus vite, consommer plus encore, bouger sans cesse et plus. Ce monde-là est dominé par l'idéal marchand, d'accumulation incessante et mortifère de richesse et d'argent, toujours avide et jamais satisfait dans une fuite en avant où l'homme perd pied, s'égare et se désoriente. On en trouve une caricature dans ces Etats factices que sont les émirats de la péninsule Arabique, coffres-forts sans peuples majoritaires ni économies véritables, dont la puissance financière ne tient qu'aux réserves énergétiques, pétrole et gaz, qui alimentent le modèle de développement dominant.
Les volcans sont nos avertisseurs d'incendie. Ils nous rappellent cette science qu'enseignait, en pure perte, hélas, à la fin du XIXe siècle, Elisée Reclus (1830-1905), ce grand géographe libertaire tenu à juste titre pour un précurseur de l'écologie politique, à savoir que progrès et «régrès» étaient indissociables.
Autrement dit que l'Histoire n'est jamais écrite à la manière d'une ligne droite continue, cumulative et ascensionnelle, où le futur serait déjà entièrement inscrit dans le présent. Tout au contraire, elle est tissée d'accidents et d'événements, de surprises et de tragédies, d'improbabilités et d'inimaginables – comme, par exemple, et l'Europe des génocides est bien placée pour le savoir, le surgissement de la barbarie dans la culture. Mais aussi comme cet autre improbable, y compris pour leurs premiers acteurs, qu'on nomme, faute de mieux, révolutions, ces séismes dans l'ordre politique qui, parfois, s'imposent alors même qu'ils étaient impensables.
Métaphoriquement écologique, le message du volcan est donc aussi politique: non seulement l'Histoire n'est jamais assurée et, au contraire, est à la merci de l'événement imprévisible et impossible, mais, de plus, le progrès démiurgique qui prétend la produire sans égard pour les traditions passées prospère au risque de la catastrophe, d'une catastrophe qui le saisira et l'anéantira sans crier gare.
Montagne préférée des romantiques, qui tentent de concilier l'espérance du passé à l'inquiétude du futur, le volcan est une invite à imaginer des politiques émancipatrices inédites qui concilieraient radicalité et précaution, invention et tradition, audace et prudence, volonté et hésitation.
Prendre soin et rester disponible : tel pourrait être la leçon du volcan. Prendre soin de ce qui existe et rester disponible pour l'imprévu. En somme, veiller à la fragilité du monde pour mieux réinventer sa jeunesse.
Sur le journal en ligne Médiapart de ce matin il y a cet excellent éditorial de EDWY PLENEL (comme il faut être abonné pour le lire je l’ai volé et copiécollé , mais que ne ferait-on pas pour une jeune et jolie demoiselle !!!)
C’est un peu long mais c’est assez agréable à lire et pas du tout rébarbatif
*** citation
Ce volcan qui nous ramène sur terre
La paralysie du transport aérien provoquée par l'éruption d'un volcan islandais est un conte philosophique, à la fois écologique et politique. Cet événement imprévu nous rappelle que l'histoire n'est jamais écrite. C'est une très bonne nouvelle.
Soudain, la Terre est redevenue immense. Comme si, par la grâce d'un volcan, elle avait retrouvé son ancienne mesure, de distances lointaines et de longs périples.
Passagers bloqués, touristes déroutés, voyageurs immobilisés, agendas bousculés, contrats reportés, séminaires annulés, rencontres différées, etc.
D'ouest en est, une petite cohorte d'humanité aussi diverse que ses motivations témoigne de ce grand charivari où un seul nuage de cendres islandais bouleverse la marche du monde entier à la manière de l'aile de papillon dont le battement imprévu devient aux antipodes cyclone, ouragan ou typhon. Seul le numérique continuant, virtuellement, d'abolir l'espace et de ruiner le temps, les victimes de ce désordre planétaire nous envoient de leurs nouvelles comme des naufragés auraient lancé des bouteilles à la mer.
C'est ainsi que, de Pékin, où il faisait retraite et séminaire pour ses recherches mathématiques et qu'il devait quitter samedi 17 avril pour rejoindre directement Paris, Michel Broué, le président de la Société des amis de Mediapart, m'écrivait, ce dimanche: «Je pars demain à 7h du matin pour Dubaï. Là-bas, je passe une nuit, et repars le lendemain à 7h pour Casablanca, où je serai mardi à midi. De Casa, je verrai bien: si des aéroports du sud-ouest de la France rouvrent, j'essaierai d'y aller en avion; sinon, train jusqu'à Tanger, bateau jusqu'en Espagne, et ensuite train et/ou voiture de location. Pas gagné, pas fini, mais c'est une sortie de la nasse qu'est devenue l'Asie (ce soir plus aucune place sur aucun vol quittant l'Asie pour l'Europe et les environs – y compris l'Afrique du Nord – pour les trois prochaines semaines). Je suis passé tout juste – et X... aussi, lui va se retrouver à Tunis. Adelante.»
Comme si, soudain, l'Orient se dérobait à nos empressements occidentaux, c'est encore depuis Pékin qu'une autre voyageuse, Alice Béja, témoigne sur Médiapart d'une pérégrination moins chanceuse puisque, partie de Hong Kong le 16 avril pour prendre une correspondance la menant à Paris, elle ne s'est vu proposer une place d'avion que pour le 11 mai... Près d'un mois d'attente, si le pronostic se vérifie, que cette sinisante a inauguré en s'improvisant guide touristique pour ses compagnons d'infortune aérienne.
Découvrant son récit en même temps que je recevais le courriel du Professeur Broué, j'apprenais également qu'Angela Merkel avait mis quatre bons jours pour revenir de San Francisco, par avion, puis autocar et enfin voiture blindée, la chancelière allemande se muant ainsi en moderne héros des Voyages extraordinaires de Jules Vernes (1828 -1905)
Que tous ces voyageurs aux emplois du temps chamboulés, sans doute épuisés et parfois énervés, me pardonnent, dont notamment les 150.000 Français que l'on suppose ainsi bloqués à l'étranger. Car, loin de juger catastrophique cette paralysie du transport aérien, je voudrais ici plaider sa bienfaisance. Non pas que je mésestimerais les tracas individuels et soucis collectifs qui en découlent. Mais c'est l'événement lui-même qui me semble rassurant: ce surgissement de l'inattendu et ce basculement dans l'imprévu qui nous rappellent, à la fois, que l'histoire n'est jamais écrite et que l'humanité est une force fragile.
Sous l'apparence du fait divers, nous vivons une sorte de conte philosophique. L'eau et le feu qu'associe le volcan en éruption, la terre et le vent que marie son nuage de poussières: autant de couples primordiaux qui soudain s'imposent à nos imaginaires. Par ses conséquences en cascade, dont l'étendue et la durée font l'objet de supputations scientifiques, l'éruption du volcan Eyjafjöll, sous le glacier Eyjafjallajokull, au sud de l'Islande, nous réveille à la manière d'un coup de tonnerre planétaire: interrompant brusquement nos rêves d'infinie maîtrise du temps et d'illimitée domination de l'espace, elle nous ramène sur terre. Une Terre fragile, incertaine et tremblante, détonante et éruptive, dont il nous faudrait savoir réapprendre les enseignements.
La leçon du volcan : prendre soin et rester disponible
Tout volcan est à lui seul un paradigme, symbole d'incertitude et d'imprévu, d'alarme et de rupture. S'ébranlant toujours à l'improviste, il nous rappelle que, sous Gaïa, la Terre des Grecs, s'étend toujours le Chaos, qui lui préexiste. Quand, dans L'Univers, les Dieux, les Hommes (Seuil, 1999), l'historien Jean-Pierre Vernant (1811-2007) conta au grand public les mythes comme il les racontait, le soir, à ses petits-enfants, il commença par l'histoire de ce couple où seule Gaïa, cette terre que nous habitons, garantit un équilibre aussi protecteur que fragile.
Car la Terre se venge aussi de ceux qui l'oublient, l'ignorent ou la malmènent, la détruisent ou la déshonorent.
Quand elle tremble et crache, s'ébranle et se brise, il lui arrive de rappeler aux hommes imprudents ou inconscients qu'ils ne sauraient la dominer impunément. Raz-de-marée, tremblements de terre, éruptions volcaniques, tempêtes dévastatrices: autant de colères naturelles qui frappent les hommes s'ils ont construit trop près de la mer ou sur les pentes d'un volcan, ignoré les anciens savoirs et refusé les nouvelles précautions. Plus l'homme s'avance dans un corps à corps avec Gaïa, convaincu de la supériorité d'un progrès égoïste et dispendieux, dont il se veut à la fois l'inventeur, l'instrument et le bénéficiaire, plus la Terre risque de se rappeler à lui, souvent pour son malheur.
Plutôt que le corps à corps, il faudrait donc faire corps: tenir compte de la Terre, de ses équilibres comme de ses humeurs, de ses bienfaits comme de ses déséquilibres. Commentant l'embarras aérien provoqué par le nuage volcanique, notre confrère Claude-Marie Vadrot imaginait sur Médiapart ce que serait un avenir sans avion.
Sans cette frénésie du déplacement rapide et immédiat, sans cette universelle gabegie d'énergie fossile, sans la pollution atmosphérique qui en découle et, surtout, sans ces envies impatientes et ces désirs inconsidérés qui alimentent le tout: envie de tout avoir à domicile, désir de tout consommer sans effort, bref, ces habitudes inconscientes de nantis prédateurs qui ne s'interrogent pas sur ce déménagement incessant qu'ils imposent à la Terre, à ses produits et à ses matières, à ses fruits et à ses richesses.
En clouant au sol pendant quelques jours les avions partant d'Europe ou s'y rendant, un volcan islandais nous a donc invités à réfléchir à l'absurdité d'un monde qui voudrait sans cesse dépasser sa nature, aller plus vite, consommer plus encore, bouger sans cesse et plus. Ce monde-là est dominé par l'idéal marchand, d'accumulation incessante et mortifère de richesse et d'argent, toujours avide et jamais satisfait dans une fuite en avant où l'homme perd pied, s'égare et se désoriente. On en trouve une caricature dans ces Etats factices que sont les émirats de la péninsule Arabique, coffres-forts sans peuples majoritaires ni économies véritables, dont la puissance financière ne tient qu'aux réserves énergétiques, pétrole et gaz, qui alimentent le modèle de développement dominant.
Les volcans sont nos avertisseurs d'incendie. Ils nous rappellent cette science qu'enseignait, en pure perte, hélas, à la fin du XIXe siècle, Elisée Reclus (1830-1905), ce grand géographe libertaire tenu à juste titre pour un précurseur de l'écologie politique, à savoir que progrès et «régrès» étaient indissociables.
Autrement dit que l'Histoire n'est jamais écrite à la manière d'une ligne droite continue, cumulative et ascensionnelle, où le futur serait déjà entièrement inscrit dans le présent. Tout au contraire, elle est tissée d'accidents et d'événements, de surprises et de tragédies, d'improbabilités et d'inimaginables – comme, par exemple, et l'Europe des génocides est bien placée pour le savoir, le surgissement de la barbarie dans la culture. Mais aussi comme cet autre improbable, y compris pour leurs premiers acteurs, qu'on nomme, faute de mieux, révolutions, ces séismes dans l'ordre politique qui, parfois, s'imposent alors même qu'ils étaient impensables.
Métaphoriquement écologique, le message du volcan est donc aussi politique: non seulement l'Histoire n'est jamais assurée et, au contraire, est à la merci de l'événement imprévisible et impossible, mais, de plus, le progrès démiurgique qui prétend la produire sans égard pour les traditions passées prospère au risque de la catastrophe, d'une catastrophe qui le saisira et l'anéantira sans crier gare.
Montagne préférée des romantiques, qui tentent de concilier l'espérance du passé à l'inquiétude du futur, le volcan est une invite à imaginer des politiques émancipatrices inédites qui concilieraient radicalité et précaution, invention et tradition, audace et prudence, volonté et hésitation.
Prendre soin et rester disponible : tel pourrait être la leçon du volcan. Prendre soin de ce qui existe et rester disponible pour l'imprévu. En somme, veiller à la fragilité du monde pour mieux réinventer sa jeunesse.
laselve- Trou noir
- Nombre de messages : 1262
Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 22/05/2008
Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
Voilà ! C'est ça !
Merci beaucoup pour cet article ça traduit et complète ce que j'ai vainement tenté d'exprimer.
C'est génial comme éditorial, c'est super bien écrit. Merci beaucoup de nous l'avoir fait partager =)
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Tily- Trou noir
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Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
J’aime bien E.PLENEL qui a été une des grande plume du « Monde » et a crée le premier vrai journal en ligne .
En tout cas la question de Tily est super pertinente : aujourd’hui tous les journaux s’en donnent à cœur joie pour y répondre !
Exemple le journal boursier « La Tribune » qui a fait les comptes : depuis jeudi, nous avons économisé près de 5 millions de barils de pétrole.
En tout cas la question de Tily est super pertinente : aujourd’hui tous les journaux s’en donnent à cœur joie pour y répondre !
Exemple le journal boursier « La Tribune » qui a fait les comptes : depuis jeudi, nous avons économisé près de 5 millions de barils de pétrole.
laselve- Trou noir
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Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
laselve a écrit:depuis jeudi, nous avons économisé près de 5 millions de barils de pétrole.
Waw halucinant.
Petite anecdote : Ce matin, gros titre du 20 minutes : "Ils volcan, les avions?"
Tily- Trou noir
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Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
Et en plus comme le disait ce matin en rigolant un économiste à la radio :
Il faudrait aussi analyser les conséquences à long terme de cette éruption volcanique !
Parce que avec le printemps qui est là et tout ces jeunes gens qu’on OBLIGE à prolonger leurs vacances et qui ne savent que faire de leurs loisirs … à ne pas pouvoir voler en avion ils vont finir par grimper au septième ciel et ça va sûrement finir par un magnifique « baby boom » européen début 2011 !!!
Et qui payera les retraites lors du « papy boom » de 2080 ????
Ce volcan Islandais n'est vraiment pas raisonnable !!!
Il faudrait aussi analyser les conséquences à long terme de cette éruption volcanique !
Parce que avec le printemps qui est là et tout ces jeunes gens qu’on OBLIGE à prolonger leurs vacances et qui ne savent que faire de leurs loisirs … à ne pas pouvoir voler en avion ils vont finir par grimper au septième ciel et ça va sûrement finir par un magnifique « baby boom » européen début 2011 !!!
Et qui payera les retraites lors du « papy boom » de 2080 ????
Ce volcan Islandais n'est vraiment pas raisonnable !!!
laselve- Trou noir
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Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
Lol ça pour le coup c'est vraiment tiré par les cheveux^^
Mais c'est vrais qu'on peut trouver une multitudes de conséquences à cette éruption.
Mais c'est vrais qu'on peut trouver une multitudes de conséquences à cette éruption.
Tily- Trou noir
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Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
Bon , le spectacle est terminé et tout le monde se remet au boulot !
N'empêche que je persiste : c'était une toute petite éruption de rien du tout !
Pour nous terriens les éruptions solaires sont bien plus importantes et dangeureuses !
Il faudrait faire des recherches mais pour cmmencer j'ai trouvé ce qui suit
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N'empêche que je persiste : c'était une toute petite éruption de rien du tout !
Pour nous terriens les éruptions solaires sont bien plus importantes et dangeureuses !
Il faudrait faire des recherches mais pour cmmencer j'ai trouvé ce qui suit
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laselve- Trou noir
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Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
C'est sur que par rapport à certaines autres éruptions qui se sont déjà produites sur Terre, c'est tout petit là
Je vous laisse imaginer en comparaison le volume de lave émis par les Trapps du Deccan (en Inde) qui est de plusieurs millions de kilomètres cube !!!
Et ce ne sont pas les plus grands trapps connus sur Terre...
Ce genre d'éruption est si violent qu'il entraine la dislocation de continents entiers !
Je vous laisse imaginer en comparaison le volume de lave émis par les Trapps du Deccan (en Inde) qui est de plusieurs millions de kilomètres cube !!!
Et ce ne sont pas les plus grands trapps connus sur Terre...
Ce genre d'éruption est si violent qu'il entraine la dislocation de continents entiers !
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Tily- Trou noir
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Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
c'est la preuve de l'hyper fragilité de notre mode de civilisation occidentale .
mais imagine qu'une éruption solaire touche nos moyens de communications :
plus d'internet
plus de téléphonie
plus de tv
plus de commerce
plus d'argent
plus de gps
plus d'heure universelle
plus moyen de faire voyager un avion , un bateau , des trains
etc , etc , etc
ça c'est déjà passé mais nous n'étions pas si dépendants !!!
mais imagine qu'une éruption solaire touche nos moyens de communications :
plus d'internet
plus de téléphonie
plus de tv
plus de commerce
plus d'argent
plus de gps
plus d'heure universelle
plus moyen de faire voyager un avion , un bateau , des trains
etc , etc , etc
ça c'est déjà passé mais nous n'étions pas si dépendants !!!
laselve- Trou noir
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Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
J'imagine pas l'état des gens dans le monde, et aussi je voulais savoir, la fumé de cendre peut-il nous gêner lors d'observation astronomique (car j'habite au nord)? Mais bon je sais que le volcan s'est calmé (c'est pour une prochaine fois^^).
youssof- Supernova
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Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
Je plussois, c'est éditorial est vraiment captivant.
Et puis, comme ce volcan nous a prolongé notre voyage de classe écossais à 70% de sa longueur, tous frais supplémentaires payés, je l'aime bien...
Et puis, comme ce volcan nous a prolongé notre voyage de classe écossais à 70% de sa longueur, tous frais supplémentaires payés, je l'aime bien...
Zelda Gil-Galen- Modérateur
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Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
Mdr je vois qui en a qui en ont bien profité^^ Tant mieux pour toi !! =)
Tily- Trou noir
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Re: Eyjafjallajokull, bonne ou mauvaise nouvelle ?
Perso, restez bloqué au sol et ne pas partir en vacances c'est un peu chiant sur le moment mais voir tout ce petit monde bloqué comme ça, voir la fragilité du système, je ne sais pas ce que je n'aurai pas donné pour voir ça ^^.
Andromède- Proto-étoile
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Date d'inscription : 09/08/2010
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