l'astronomie dans les livres
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Gil
Zelda Gil-Galen
laselve
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Astronomie - Forum d'astronomie :: L'Astronomie entre nous :: L'astronomie : internet et litterature
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l'astronomie dans les livres
Allez ! Puisque j’ai sous la main des passionnés de l’observation , pour faire saliver et pour faire bisquer tous les possesseurs de lunettes astronomiques en cette période de pluies et de gros nuages opaques :
Touvé chez Grégoire de Tours ( VIè siècle ) dans son « histoire des francs »
« …Pendant mon séjour dans ce lieu nous vîmes, durant deux nuits, des signes dans le ciel. Il parut du côté du nord des rayons d’une si brillante clarté qu’on n’en avait pas encore vu de pareils, et des deux côtés, à l’orient et à l’occident, étaient des nuages de couleur de sang ; la troisième nuit ces rayons apparurent vers la seconde heure, et voilà, pendant que nous les regardions avec étonnement, que des quatre points du monde s’en élevèrent de semblables ; nous en vîmes tout le ciel couvert. Il y avait au milieu du ciel une nuée brillante où les rayons allaient se réunir à la manière d’une tente dont les plis, beaucoup plus larges par en bas, se réunissent par le haut en guise de faisceau et forment comme une sorte de capuchon ; au milieu de ces rayons on voyait d’autres nuages ou des clartés flamboyantes. Ce signe nous pénétra d’une grande crainte, et nous nous attendîmes à voir le ciel nous envoyer quelque plaie… »
Ne s’agirait-il pas d’une magnifique aurore boréale ?
Touvé chez Grégoire de Tours ( VIè siècle ) dans son « histoire des francs »
« …Pendant mon séjour dans ce lieu nous vîmes, durant deux nuits, des signes dans le ciel. Il parut du côté du nord des rayons d’une si brillante clarté qu’on n’en avait pas encore vu de pareils, et des deux côtés, à l’orient et à l’occident, étaient des nuages de couleur de sang ; la troisième nuit ces rayons apparurent vers la seconde heure, et voilà, pendant que nous les regardions avec étonnement, que des quatre points du monde s’en élevèrent de semblables ; nous en vîmes tout le ciel couvert. Il y avait au milieu du ciel une nuée brillante où les rayons allaient se réunir à la manière d’une tente dont les plis, beaucoup plus larges par en bas, se réunissent par le haut en guise de faisceau et forment comme une sorte de capuchon ; au milieu de ces rayons on voyait d’autres nuages ou des clartés flamboyantes. Ce signe nous pénétra d’une grande crainte, et nous nous attendîmes à voir le ciel nous envoyer quelque plaie… »
Ne s’agirait-il pas d’une magnifique aurore boréale ?
laselve- Trou noir
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Re: l'astronomie dans les livres
Pour la date , je chercherai demain
Grégoire de tours parle très souvent de phénomènes célestes et on sent que le ciel était énormément observé .
Exemple une autre aurore boréale en 580 :
« …Tandis que nous étions à Paris, il parut des signes dans le ciel. On vit vers le nord vingt rayons qui, s’élevant de l’orient, allaient se perdre à l’occident ; un de ces rayons, plus long et plus élevé que les autres, monta au haut du ciel et se dissipa soudainement. Les autres qui l’avaient suivi s’évanouirent ; je crois que cela présageait la mort de Mérovée…. »
j’en avais fait une plaisanterie sur notre forum :
…D’où il ressort que , en 580 , Mérovée, fils du roi de Neustrie Chilpéric Ier (539-584) et de la reine Audovère (533-580), frère de Théodebert, de Clovis et de Chilsinde , fut assassiné par un missile air-sol tiré d’avions supersoniques venant sans doute de l’Atlantide …
bonne soirée
Grégoire de tours parle très souvent de phénomènes célestes et on sent que le ciel était énormément observé .
Exemple une autre aurore boréale en 580 :
« …Tandis que nous étions à Paris, il parut des signes dans le ciel. On vit vers le nord vingt rayons qui, s’élevant de l’orient, allaient se perdre à l’occident ; un de ces rayons, plus long et plus élevé que les autres, monta au haut du ciel et se dissipa soudainement. Les autres qui l’avaient suivi s’évanouirent ; je crois que cela présageait la mort de Mérovée…. »
j’en avais fait une plaisanterie sur notre forum :
…D’où il ressort que , en 580 , Mérovée, fils du roi de Neustrie Chilpéric Ier (539-584) et de la reine Audovère (533-580), frère de Théodebert, de Clovis et de Chilsinde , fut assassiné par un missile air-sol tiré d’avions supersoniques venant sans doute de l’Atlantide …
bonne soirée
laselve- Trou noir
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Re: l'astronomie dans les livres
Bonjour
Avec de telles descriptions , Zelda Gill-Galen pourrait nous mettre tout ça en image !
Bon appétit et à plus tard !
Avec de telles descriptions , Zelda Gill-Galen pourrait nous mettre tout ça en image !
Bon appétit et à plus tard !
laselve- Trou noir
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Re: l'astronomie dans les livres
Grégoire de Tours signale énormément de phénomènes astronomiques ou météo.
Regarde cette autre petite aurore boréale qu’on peut parfaitement dater en suivant le texte et on sait même où se trouvaient les observateurs :
« Le roi Gontran (Guntchramn), dans la vingt-quatrième année de son règne (en 585), partit de Châlons et vint dans la ville de Nevers…
(…)
Lorsqu’il arriva à la ville d’Orléans, c’était le jour de la fête de saint Martin, c’est-à-dire le quatrième jour du cinquième mois…
(…)
Alors parurent des signes dans le ciel. On vit du côté du nord des rayons, comme il en avait déjà paru souvent. On vit une clarté parcourir le ciel, des fleurs se montrèrent sur les arbres, c’était alors le cinquième mois (juillet)… »
A noter : chez les francs (comme chez les romains ) l’année commence le premier mars
Au niveau agricole l’année a dû être très perturbée vu l’énorme anomalie de la végétation
Regarde cette autre petite aurore boréale qu’on peut parfaitement dater en suivant le texte et on sait même où se trouvaient les observateurs :
« Le roi Gontran (Guntchramn), dans la vingt-quatrième année de son règne (en 585), partit de Châlons et vint dans la ville de Nevers…
(…)
Lorsqu’il arriva à la ville d’Orléans, c’était le jour de la fête de saint Martin, c’est-à-dire le quatrième jour du cinquième mois…
(…)
Alors parurent des signes dans le ciel. On vit du côté du nord des rayons, comme il en avait déjà paru souvent. On vit une clarté parcourir le ciel, des fleurs se montrèrent sur les arbres, c’était alors le cinquième mois (juillet)… »
A noter : chez les francs (comme chez les romains ) l’année commence le premier mars
Au niveau agricole l’année a dû être très perturbée vu l’énorme anomalie de la végétation
laselve- Trou noir
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Re: l'astronomie dans les livres
Incroyable !
Merci aussi pour la traduction, je sais que le vieux françois n'est pas facile à déchiffrer quand on y est pas habitué.
Mais je suis très surpris par le degrés de précision de ces observations pour l'époque... Quand on pense que même pas 500 ans plus tard la supernovæ de 1054 est passé totalement inaperçue en Europe...
Ahhh, si j'avais plus de temps j'irais bien volontiers faire un tour sur ton forum !
Merci aussi pour la traduction, je sais que le vieux françois n'est pas facile à déchiffrer quand on y est pas habitué.
Mais je suis très surpris par le degrés de précision de ces observations pour l'époque... Quand on pense que même pas 500 ans plus tard la supernovæ de 1054 est passé totalement inaperçue en Europe...
Ahhh, si j'avais plus de temps j'irais bien volontiers faire un tour sur ton forum !
Invité- Invité
Re: l'astronomie dans les livres
Te teute ! Comme dirait une de mes jeunes amies bretonne !
J’aimerais bien savoir lire Grégoire dans le texte ! Plus simplement je lis une traduction du XIXè siècle que j’ai trouvée dans Wikisource :
http://fr.wikisource.org/wiki/Histoires_%28Gr%C3%A9goire_de_Tours%29
Par hasard , j’ai relevé quelques récits , mais il faudrait approfondir .
Grégoire de Tours parle parfois de comètes qu’il connaît bien puisqu’il les décrit.
Il peut aussi parler de bolides :
Exemple
« A Tours, cette même année, on vit un matin, avant la naissance du jour, un feu qui parcourut le ciel et disparut à l’horizon oriental, et on entendit dans tout le pays un bruit semblable à celui d’un arbre qui tombe ; mais ce ne pouvait être celui d’un arbre, car il se fit ouïr dans un espace de cinquante milles ou davantage… »
Quelle pouvait être la taille possible de cet engin ?
Et dans un autre passage , un extrait que je n’arrive pas à éclaircir .
Si quelqu’un a une idée …
« …Ensuite, la nuit du troisième jour des ides de novembre, tandis que nous célébrions les Vigiles de saint Martin, il nous apparut un grand prodige : on vit au milieu de la lune briller une étoile flamboyante, et proche de la lune, au-dessus et au-dessous, apparurent d’autres étoiles. On la vit entourée du cercle qui souvent annonce la pluie ; mais nous ignorons ce que signifiaient ces choses. Plusieurs fois durant cette année nous vîntes la lune devenir obscure, et, avant le jour de la naissance du Seigneur, on entendit de grands tonnerres. Il parut aussi autour du soleil des lueurs semblables à celles qui, comme nous l’avons rapporté, avaient été vues avant la mortalité d’Auvergne (livre IV), et que les paysans appellent des soleils. On dit que la mer s’éleva beaucoup plus que de coutume, et il apparut beaucoup d’autres signes… »
J’aimerais bien savoir lire Grégoire dans le texte ! Plus simplement je lis une traduction du XIXè siècle que j’ai trouvée dans Wikisource :
http://fr.wikisource.org/wiki/Histoires_%28Gr%C3%A9goire_de_Tours%29
Par hasard , j’ai relevé quelques récits , mais il faudrait approfondir .
Grégoire de Tours parle parfois de comètes qu’il connaît bien puisqu’il les décrit.
Il peut aussi parler de bolides :
Exemple
« A Tours, cette même année, on vit un matin, avant la naissance du jour, un feu qui parcourut le ciel et disparut à l’horizon oriental, et on entendit dans tout le pays un bruit semblable à celui d’un arbre qui tombe ; mais ce ne pouvait être celui d’un arbre, car il se fit ouïr dans un espace de cinquante milles ou davantage… »
Quelle pouvait être la taille possible de cet engin ?
Et dans un autre passage , un extrait que je n’arrive pas à éclaircir .
Si quelqu’un a une idée …
« …Ensuite, la nuit du troisième jour des ides de novembre, tandis que nous célébrions les Vigiles de saint Martin, il nous apparut un grand prodige : on vit au milieu de la lune briller une étoile flamboyante, et proche de la lune, au-dessus et au-dessous, apparurent d’autres étoiles. On la vit entourée du cercle qui souvent annonce la pluie ; mais nous ignorons ce que signifiaient ces choses. Plusieurs fois durant cette année nous vîntes la lune devenir obscure, et, avant le jour de la naissance du Seigneur, on entendit de grands tonnerres. Il parut aussi autour du soleil des lueurs semblables à celles qui, comme nous l’avons rapporté, avaient été vues avant la mortalité d’Auvergne (livre IV), et que les paysans appellent des soleils. On dit que la mer s’éleva beaucoup plus que de coutume, et il apparut beaucoup d’autres signes… »
laselve- Trou noir
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Re: l'astronomie dans les livres
J'ai essayé de déchiffrer :
Mais une chose est sûre, c'est que Grégoire de Tour était un bon observateur de son environnement : les phénomènes qu'il décrit existent bel et bien dans la nature !
Je ne sais pas si ma tentative de déchiffrement est très claire ?laselve a écrit:
Si quelqu’un a une idée …
« …Ensuite, la nuit du troisième jour des ides de novembre, tandis que nous célébrions les Vigiles de saint Martin, il nous apparut un grand prodige : on vit au milieu de la lune briller une étoile flamboyante,
Là je ne vois pas, à moins que ce qu'il appelle "au milieu de la Lune" n'ai pas le sens qu'on pourrait lui prêter aujourd'hui ?
et proche de la lune, au-dessus et au-dessous, apparurent d’autres étoiles. On la vit entourée du cercle qui souvent annonce la pluie ; mais nous ignorons ce que signifiaient ces choses.
Pour moi il s'agit d'un phénomène météo assez peu fréquent, mais qu'on peut voir plus souvent autour du Soleil : on a ainsi en effet l'impression d'observer plusieurs soleils dans le ciel, alors qu'on observe en fait la diffraction (je ne sais pas si c'est le meilleur terme) de la lumière par des cirrus ou la vapeur d'eau. C'est très rare mais j'ai déjà eu la chance d'observer ce genre de phénomènes.
Plusieurs fois durant cette année nous vîntes la lune devenir obscure,
Des éclipses de lune ? En général elles vont par "paires" (si je puis dire), d'où le "plusieurs fois".
et, avant le jour de la naissance du Seigneur, on entendit de grands tonnerres. Il parut aussi autour du soleil des lueurs semblables à celles qui, comme nous l’avons rapporté, avaient été vues avant la mortalité d’Auvergne (livre IV), et que les paysans appellent des soleils.
cf. les phénomènes météo dont j'ai parlé plus haut.
On dit que la mer s’éleva beaucoup plus que de coutume,
Ici probablement des grandes marées "centennales".
et il apparut beaucoup d’autres signes… »
Mais une chose est sûre, c'est que Grégoire de Tour était un bon observateur de son environnement : les phénomènes qu'il décrit existent bel et bien dans la nature !
Invité- Invité
Re: l'astronomie dans les livres
Ouf ! J’ai retrouvé la chose !
Quand Grégoire de Tours parlait d’une lumière au milieu de la lune , je me suis souvenu d’une autre description .
*********
« … Alors que dans la soirée du 18 juin de l'an de grâce 1178 j'observais la Lune avec d'autres moines de notre monastère, nous vîmes comme une torche flamboyante jaillir de son croissant. Elle vomit sur une grande distance du feu, des tisons brûlants et des étincelles. Le corps de la Lune palpitait comme en agonie et se tordait comme un serpent coupé… »
*********
On trouve ce texte dans une chronique, intitulée " Chronique Mineure ", écrite par Gervase de Canterbury, un moine anglais du XIIe siècle.
Les astronomes ont bien repéré un cratère d’impact récent de 20 km de diamètre, situé sur la face cachée (latitude 36° N et longitude 103° E), creusé , sans doute par un petit EGA de 500 mètres de diamètre et qu’ils ont appelé « cratère Giordano Bruno ».
Comme une cloche , la lune vibrerait encore de ce coup de massue .
Attention ! Ceci est une énigme non résolue et encore en large discussion : à nos jeunes astronomes de débattre et d’étudier les hypothèses (le mieux serait une visite in situ, avec mesures et prélèvements ! )
S’agirait pas , non plus , qu’après de longues années d’études nos futurs astronomes et astrophysiciennes arrivent sur le marché et que tous les mystères de l’univers soient déjà résolus !!!
J’ai trouvé ces infos dans le bouquin sur l’impactisme cité plus haut .
Quand Grégoire de Tours parlait d’une lumière au milieu de la lune , je me suis souvenu d’une autre description .
*********
« … Alors que dans la soirée du 18 juin de l'an de grâce 1178 j'observais la Lune avec d'autres moines de notre monastère, nous vîmes comme une torche flamboyante jaillir de son croissant. Elle vomit sur une grande distance du feu, des tisons brûlants et des étincelles. Le corps de la Lune palpitait comme en agonie et se tordait comme un serpent coupé… »
*********
On trouve ce texte dans une chronique, intitulée " Chronique Mineure ", écrite par Gervase de Canterbury, un moine anglais du XIIe siècle.
Les astronomes ont bien repéré un cratère d’impact récent de 20 km de diamètre, situé sur la face cachée (latitude 36° N et longitude 103° E), creusé , sans doute par un petit EGA de 500 mètres de diamètre et qu’ils ont appelé « cratère Giordano Bruno ».
Comme une cloche , la lune vibrerait encore de ce coup de massue .
Attention ! Ceci est une énigme non résolue et encore en large discussion : à nos jeunes astronomes de débattre et d’étudier les hypothèses (le mieux serait une visite in situ, avec mesures et prélèvements ! )
S’agirait pas , non plus , qu’après de longues années d’études nos futurs astronomes et astrophysiciennes arrivent sur le marché et que tous les mystères de l’univers soient déjà résolus !!!
J’ai trouvé ces infos dans le bouquin sur l’impactisme cité plus haut .
laselve- Trou noir
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Re: l'astronomie dans les livres
En fouinant un peu pour évaluer le « poids » de Gervase à Canterbury j’avais noté , à ce moment là , ce qui suit , mais j’avoue n’avoir pas conservé les sources .
C’est un petit fichier désordonné que je pensais avoir perdu .
« …L'occultation de Mercure par Vénus en 1737 fut observée par John Bevis à l'observatoire royal de Greenwich. Il s'agit de la seule occultation planétaire mutuelle à avoir jamais été décrite de façon détaillée. Un transit de Mars devant Jupiter le 12 septembre 1170 fut cependant observé par le moine Gervase à Canterbury et par des astronomes chinois… »
moine chroniqueur anglais du XII ème siècle !
« …Un transit est un phénomène astronomique qui se produit lorsqu'un objet céleste s'intercale entre l'observateur et un autre objet… »
A noter sur votre agenda (n’hésitez pas à réserver la journée qui sera de toute façon un dimanche* )
« …Le prochain phénomène de ce type se produira le 22 novembre 2065 vers 12:43 UTC, lorsque Vénus (…) transitera devant Jupiter (…). Le transit s'effectuera cependant à 8° du Soleil et ne sera donc pas observable sans protection. Juste auparavant, Vénus occultera Ganymède, satellite de Jupiter, vers 11:24 UTC… »
Bon ! Il ne vous reste plus qu’à chercher des sources qui recoupent et corroborent mes infos !!!
Bonne soirée
* dimanche : je ne suis sûr de rien , j’avais trouvé cette précision en me servant du calendrier de l’horloge de l’ordi
C’est un petit fichier désordonné que je pensais avoir perdu .
« …L'occultation de Mercure par Vénus en 1737 fut observée par John Bevis à l'observatoire royal de Greenwich. Il s'agit de la seule occultation planétaire mutuelle à avoir jamais été décrite de façon détaillée. Un transit de Mars devant Jupiter le 12 septembre 1170 fut cependant observé par le moine Gervase à Canterbury et par des astronomes chinois… »
moine chroniqueur anglais du XII ème siècle !
« …Un transit est un phénomène astronomique qui se produit lorsqu'un objet céleste s'intercale entre l'observateur et un autre objet… »
A noter sur votre agenda (n’hésitez pas à réserver la journée qui sera de toute façon un dimanche* )
« …Le prochain phénomène de ce type se produira le 22 novembre 2065 vers 12:43 UTC, lorsque Vénus (…) transitera devant Jupiter (…). Le transit s'effectuera cependant à 8° du Soleil et ne sera donc pas observable sans protection. Juste auparavant, Vénus occultera Ganymède, satellite de Jupiter, vers 11:24 UTC… »
Bon ! Il ne vous reste plus qu’à chercher des sources qui recoupent et corroborent mes infos !!!
Bonne soirée
* dimanche : je ne suis sûr de rien , j’avais trouvé cette précision en me servant du calendrier de l’horloge de l’ordi
laselve- Trou noir
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Re: l'astronomie dans les livres
Plop^^
C'est très rare ce genre de phénomènes ! Personnellement je ne savais pas qu'on en avait déjà observé.
Enfin, d'ici 2065, on a le temps de voir venir
C'est très rare ce genre de phénomènes ! Personnellement je ne savais pas qu'on en avait déjà observé.
Enfin, d'ici 2065, on a le temps de voir venir
Invité- Invité
Re: l'astronomie dans les livres
En lisant « la fin de monde » de Camille Flammarion , j’ai recopié ce petit extrait :
"L'une des plus grandes comètes qui aient jamais frappé les regards des habitants de la Terre, c'est assurément la fameuse comète de 1680, qui fut l'objet des calculs de Newton.
« Elle s'est élancée, dit Lemonnier, avec la plus grande rapidité du fond des cieux, parut tomber perpendiculairement sur le Soleil, d'où on la vit remonter avec une vitesse pareille à celle qu'on lui avait reconnue en tombant. On l'observa pendant quatre mois. Elle s'approcha fort de la Terre et c'est à son apparition antérieure que Whiston attribua le déluge. »
Bayle écrivit un traité pour mettre en évidence l'absurdité des anciennes croyances relatives aux signes célestes.
Mme de Sévigné écrivait à son cousin le comte de Bussy-Rabutin :
« Nous avons ici une comète qui est bien étendue ; c'est la plus belle queue qu'il soit possible de voir. Tous les grands personnages sont alarmés et croient que le ciel, bien occupé de leur perte, leur donne des avertissements par cette comète. On dit que, le cardinal Mazarin étant désespéré des médecins, ses courtisans crurent qu'il fallait honorer son agonie d'un prodige, et lui dirent qu'il paraissait une grande comète qui leur faisait peur. Il eut la force de se moquer d'eux, et leur dit plaisamment que la comète lui faisait trop d'honneur. En vérité, on devrait en dire autant que lui, et l'orgueil humain se fait aussi trop d'honneur de croire qu'il y ait de grandes affaires dans les astres quand on doit mourir. »
"L'une des plus grandes comètes qui aient jamais frappé les regards des habitants de la Terre, c'est assurément la fameuse comète de 1680, qui fut l'objet des calculs de Newton.
« Elle s'est élancée, dit Lemonnier, avec la plus grande rapidité du fond des cieux, parut tomber perpendiculairement sur le Soleil, d'où on la vit remonter avec une vitesse pareille à celle qu'on lui avait reconnue en tombant. On l'observa pendant quatre mois. Elle s'approcha fort de la Terre et c'est à son apparition antérieure que Whiston attribua le déluge. »
Bayle écrivit un traité pour mettre en évidence l'absurdité des anciennes croyances relatives aux signes célestes.
Mme de Sévigné écrivait à son cousin le comte de Bussy-Rabutin :
« Nous avons ici une comète qui est bien étendue ; c'est la plus belle queue qu'il soit possible de voir. Tous les grands personnages sont alarmés et croient que le ciel, bien occupé de leur perte, leur donne des avertissements par cette comète. On dit que, le cardinal Mazarin étant désespéré des médecins, ses courtisans crurent qu'il fallait honorer son agonie d'un prodige, et lui dirent qu'il paraissait une grande comète qui leur faisait peur. Il eut la force de se moquer d'eux, et leur dit plaisamment que la comète lui faisait trop d'honneur. En vérité, on devrait en dire autant que lui, et l'orgueil humain se fait aussi trop d'honneur de croire qu'il y ait de grandes affaires dans les astres quand on doit mourir. »
laselve- Trou noir
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Re: l'astronomie dans les livres
Bonjour ,
pour vous les observateurs du ciel , sachez bien que peut-être dans 280 ans quelqu’un lira vos notes et comptes rendus : alors , appliquez-vous , SVP.
Voici , vu d’endroits différents et racontée par autant de personnages , la relation d’un phénomène céleste qui correspond à la grande aurore boréale du 19 octobre 1726, visible jusqu'à Cadix au sud de l'Espagne et à Rome en Italie.
C’est un peu long , mais comme c’est les vacances …
PS. Notez comment des erreurs de dates se glissent facilement dans les documents historiques
1726 Villiers le Sec 52000 Phénomène céleste
Le dix-sept octobre de la présente année (1726) sur les sept heures du soir, il s'éleva une clarté du côté du Nord, qui s'emflamma d'une telle manière qu'il semblait que toute la terre allait être réduite en cendres, les flammes se séparèrent en trois et se répandirent du côté de l'Orient, du Midy et du Septentrion, ces flammes et exalaisons dans l'air ne finires en ces cantons qu'environ à minuit, bien des personnes disent l'avoir vu pendant toute la nuit, et l'on voiait clair c a d presque de jour"
Husson prêtre de villiers le sec.
Texte rédigé par le curé provenant du registre des BMS .
Document tiré du Bulletin du Centre Généalogique de Haute-Marne.
****************
1726 Glatigny (41170) Violentes foenomènes
L'an 1726 le 19ème octobre à sept heures et demie du soir commencèrent à paraitre des flammes de feu qui partoient de l'Orient et qui sortoient de nuées épaisses et bluatres, lesquelles flammes durèrent jusqu'à onze heures du mesme soir et s'étendirent si fortement qu'elles occupèrent tout le Nort et s'en allèrent finir dans l'Occident Lesdittes flammes étoient si violentes que sortant du septentrion elles s'en volèrent jusques au midy, l'on ust cru à les voir que le ciel et la terre alloient se consumer, le temps étoit clair du costé du midy et les étoilles très claires et brilantes, le temps étoit assés froit, parmy ces nuées noires et bluatres il s'en levoit de rouges comme le sang, don sortoient pareillement des flammes épouventables, il n'y eut aucun tonnerre ny éclairs de tonnerre et quoyque la lune fut au commencement de son dernier cartier et non levée, il faisoit clair comme en pleine lune, ces flammes de feu partoient de nuées assés basses et s'élevoient en haut en se dissipants sans bruit en mille flammes de feu, l'oëil humain ne pouvoit les regarder sans en estre ébloüi et mesme incommodé, je n'ay point vu d'homme qui dise avoir vu ny entendu parler de 1semblable chose
Tous les hommes étoient dans l'étonnement et la consternation et moy tout le premier qui croiois que ma maison alloit estre onsummée par le feu, et je pensois que ce fust les signes du dernier jugement, il est difficile de dépeindre un spectacle si épouvantable, la peur étoit si fort dans ma maison que le sexe féminin fondoit en larmes sans que je puisse les consoler, Dieu par la Sainte grâce nous préserve de nos jours des flots dont nous sommes advertis pour le dernier jugement.
Ce 21 octobre 1726, [signé :] POTTé curé de GLATIGNY.
Texte découvert par Guillaume LEVEQUE.
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1726 Ferrières 45210 Aurore boréale à Ferrières
Le 19e Octobre 1726 à six heures du soir il faisait très noir comme il devait faire, le soleil se couchant à 5h 17 minutes et la lune ne devant s'élever qu'à minuit et sur les 7 heures et demie le dit jour 19e Octobre au soir il parût l'endroit où s'était couché le soleil une espèce d'arc-en-ciel qui se terminait où la lune devait dans son temps se lever. Le centre de cet arc était le septentrion et il sortait de cet arc des fumées blanches et resplendissantes; enfin, sur les 9 heures, l'on vit l'hémisphère septentrional tout rempli de flammes et tout le ciel en feu; dans bien des paroisses les curés trop faciles accordèrent à leur peuple de porter en procession le saint Sacrement. Ici quelques personnes se lamentèrent et parlèrent très fort de la fin du monde. Ce phénomène dura jusqu'au lever de la lune. MM. de l'observatoire n'ont rien dit; tout le monde attend leur raisonnement sur cette apparence de feu; ce qui est sûr est qu'on attribuera et on fera signifier les choses qui arriveront à ce phénomène
Texte extrait du registre BMS.
Texte déposé par Christian Sourdaine .
***************
1726 Quers (70200) Phénomène céleste.
Cette année mil sept cent vingt six un phénomène fort extraordinaire et surprenant a paru dans le ciel; il commençat se faire voir le dix neuf octobre un peu avant le jour par une rougeur qui parut du côté du septentrion semblable a une grande incendie. Au coucher du soleil, le même jour on vit le ciel tout enflammé du coté du couchant ; cette inflammation augmentat si fort que sur les huict heures du soir la moitié du ciel qui parait sur notre horizon fut tout en feu une nuée assez obscure du coté du septentrion et du couchant jettait des flammes qui s'avancèrent par intervalles et semblaient devoir inonder la terre ; a travers de ces flammes on voyait le ciel clair et quelques étoiles ; sur les neuf heures, ces flammes diminueront un peu ; mais la rougeur du ciel du coté du couchant augmentat si fort qu'on eu dit qu'il eut dut pleuvoir du feu ou du sang ; il se fit un jour clair et semblable a celuy que rend la lune lorsquelle est couverte de légers nuages ; enfin ce phénomène diminua insensiblement et finit entièrement sur les onze heures.
Les peuples furent fort allarmés de ce spectacle et croyaient que le monde allait finir. On exposa le saint sacrement en plusieurs lieux et on en donnat la bénédiction meme en plusieurs villes de la province.
J.B Grandgirard prêtre famillier de l'église de Saint-Georges de Faucogney, vicaire et que fut present.
Extrait du registre paroissial de Quers ( 432 E dépôt 7 )
Texte relevé dans le n° 23 de la revue Haute-Saône SALSA.
*************
1726 Saint Romain sous Versigny 71420 Histoire de France, histoire locale et météorologie
Il parut au mois de Novembre un phenomene qui jetta la terreur dans l'ame des timides et donna lieu au superstitieux de faire des raisonnements a perte de vue. Dans un tems clair et serain il parut à l'entrée de la nuit comme une épaisse fumée qui couvoit tous le septemtrion et au milieu il y avoi un gros globe noir et transparant qui sembloit renfermer un brasier ardent d'ou selancoie de tous coté un feu comme des fusées, mais plus gros qui en chemin se divisoit en plusieurs et finissoit comme des étoiles volantes ce feu qui étoit continuel éclairoit la terre comme la lune quant elle se lève dans son plein on a vu ce phénomène dans tous les royaumes voisins qui dura presque toute la nuit.
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1726 René 72260 Phénomène céleste.
Il parut dans cette année 1726 un phénomène assez surprenant. Ce fut un Samedi, 26 du mois d’Octobre, troisième jour de la lune, sur les neuf heures du soir ; le jour avoit été assez serein, et la nuit étoit fort calme. L’on vit tout d’un coup paroitre dans le Ciel une lumière qui surprit, le Ciel parut tout en feu et l’on voyait partout comme des Bouillons de feu s’élever de l’horizon jusques au Zénith ou Centre du Ciel avec une impétuosité surprenante, le mouvement étoit cependant plus grand depuis l’Est jusqu au Sud, et les tourbillons de matière enflammée se succédoient les uns aux autres avec tant de rapidité qu’on en étoit surpris; des autres côtés les mouvemens étoient moindres. On voïoit entre l’Ouest et le Nord une grande bande large et toute rouge qui paraissoit sans mouvement et s’étendoit depuis l’horizon jusquau Zénith. Ce spectacle dura pendant une heure et demie, et ne finit que entre dix et onze heures. quelques personnes crurent s’être aperçus que la Matière ethérée ainsi enflammée rendoit une odeur désagréable, mais l’air étoit si agité quoi qu’il ne fit point de vent qu’on en sentoit aisément l’impression, et que ceux qui avoient le sentiment des membranes du cerveau tant soit peu vifs s’en trouvèrent incommodés.
pendant que cette merveille dura, on voyoit clair presque comme en plein jour, et tout se passa sans qu’on entendit dans l’air aucun bruit ni qu’il parut dans le Ciel aucune figure que celle des lames de feu qui s’élevoient, si tôt que le phénomène eut disparu le Ciel redevint calme, les Etoilles parurent et tout se trouva dans le même état qu’auparavant.
On aurait vu la même chose le matin de ce même jour quelque temps avant que le jour parut, mais le phénomène n’avoit pas duré si longtemps.
Nota : La description de ce phénomène est tout à fait conforme aux descriptions d’Aurores Boréales que l’on trouve dans les livres du siècle dernier. Ces aurores peuvent être visibles sous nos latitudes, quoique moins fréquemment. Elisée Reclus mentionne dans son encyclopédie " La Terre " tome II pages 446 et 447 qu " en 1697, les aurores étaient peu nombreuses, mais elles augmentèrent par degrés jusqu’en 1728, pour diminuer ensuite. " Une figure indique les mois les plus propices à leur observation : Octobre, Mars, Septembre ... "
Texte extrait du registre BMS.
Texte déposé par Sylvain Grassin.
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1726 Vireaux "de grandes rougeurs se montrèrent et disparurent presque aussitôt..."
A Vireaux, il est parlé d'une aurore boréale, le soir du 19 octobre 1726 :
"A la nuit tombante, il parut au ciel, du côté du soleil couchant, une grande blancheur rendant une clarté suffisante pour distinguer, malgré la nuit, les objets sur la surface de la terre, et à travers de laquelle on apercevoit les étoiles du firmament. Vers huit heures, cette blancheur s'étendit depuis l'endroit où le soleil se couche en été, jusqu'à celui où il se lève en cette saison. Peu après, pendant un quart d'heure, de grandes rougeurs se montrèrent et disparurent presque aussitôt. Enfin, quoique le temps fût calme, des brouillards s'élevèrent de la basse région, montèrent par ondulation jusqu'à notre nadir, et là ils disparurent. Ces signes ont cessé vers minuit. Ils ont causé beaucoup d'inquiétude."
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1726 Villegardin "une si grande quantité de météores...formoient une couronne de feu"
A Villegardin, le même jour, 19 octobre 1726, le curé signale les mêmes phénomènes qu'à Vireaux, pays situé à 93 kilomètres de Villegardin à vol d'oiseau :
"Environ huit heures du soir, le temps étant fort serein, il parut en l'air une si grande quantité de météores, qu'ils mirent l'épouvante en beaucoup d'endroits. Leur mouvement étoit du levant d'été au couchant, lorsqu'ils étoient dans la Grande Ourse, ils passoient avec une grande vitesse sous le pôle et venoient jusqu'au milieu de la zone tempérée, et étant là ils formoient une espèce de couronne de feu et restoient sans mouvement, ensuite ils disparaissoient invisiblement ; ce qui dura presque toute la nuit. Il sembloit que les démons de l'air vouloient remplir les spectateurs de crainte et en même temps d'admiration."
Source: Extraits de: "une excursion dans les registres de catholicité" par Max QUANTIN (Auxerre - 1886)
Texte déposé par Laurence Denis
pour vous les observateurs du ciel , sachez bien que peut-être dans 280 ans quelqu’un lira vos notes et comptes rendus : alors , appliquez-vous , SVP.
Voici , vu d’endroits différents et racontée par autant de personnages , la relation d’un phénomène céleste qui correspond à la grande aurore boréale du 19 octobre 1726, visible jusqu'à Cadix au sud de l'Espagne et à Rome en Italie.
C’est un peu long , mais comme c’est les vacances …
PS. Notez comment des erreurs de dates se glissent facilement dans les documents historiques
1726 Villiers le Sec 52000 Phénomène céleste
Le dix-sept octobre de la présente année (1726) sur les sept heures du soir, il s'éleva une clarté du côté du Nord, qui s'emflamma d'une telle manière qu'il semblait que toute la terre allait être réduite en cendres, les flammes se séparèrent en trois et se répandirent du côté de l'Orient, du Midy et du Septentrion, ces flammes et exalaisons dans l'air ne finires en ces cantons qu'environ à minuit, bien des personnes disent l'avoir vu pendant toute la nuit, et l'on voiait clair c a d presque de jour"
Husson prêtre de villiers le sec.
Texte rédigé par le curé provenant du registre des BMS .
Document tiré du Bulletin du Centre Généalogique de Haute-Marne.
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1726 Glatigny (41170) Violentes foenomènes
L'an 1726 le 19ème octobre à sept heures et demie du soir commencèrent à paraitre des flammes de feu qui partoient de l'Orient et qui sortoient de nuées épaisses et bluatres, lesquelles flammes durèrent jusqu'à onze heures du mesme soir et s'étendirent si fortement qu'elles occupèrent tout le Nort et s'en allèrent finir dans l'Occident Lesdittes flammes étoient si violentes que sortant du septentrion elles s'en volèrent jusques au midy, l'on ust cru à les voir que le ciel et la terre alloient se consumer, le temps étoit clair du costé du midy et les étoilles très claires et brilantes, le temps étoit assés froit, parmy ces nuées noires et bluatres il s'en levoit de rouges comme le sang, don sortoient pareillement des flammes épouventables, il n'y eut aucun tonnerre ny éclairs de tonnerre et quoyque la lune fut au commencement de son dernier cartier et non levée, il faisoit clair comme en pleine lune, ces flammes de feu partoient de nuées assés basses et s'élevoient en haut en se dissipants sans bruit en mille flammes de feu, l'oëil humain ne pouvoit les regarder sans en estre ébloüi et mesme incommodé, je n'ay point vu d'homme qui dise avoir vu ny entendu parler de 1semblable chose
Tous les hommes étoient dans l'étonnement et la consternation et moy tout le premier qui croiois que ma maison alloit estre onsummée par le feu, et je pensois que ce fust les signes du dernier jugement, il est difficile de dépeindre un spectacle si épouvantable, la peur étoit si fort dans ma maison que le sexe féminin fondoit en larmes sans que je puisse les consoler, Dieu par la Sainte grâce nous préserve de nos jours des flots dont nous sommes advertis pour le dernier jugement.
Ce 21 octobre 1726, [signé :] POTTé curé de GLATIGNY.
Texte découvert par Guillaume LEVEQUE.
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1726 Ferrières 45210 Aurore boréale à Ferrières
Le 19e Octobre 1726 à six heures du soir il faisait très noir comme il devait faire, le soleil se couchant à 5h 17 minutes et la lune ne devant s'élever qu'à minuit et sur les 7 heures et demie le dit jour 19e Octobre au soir il parût l'endroit où s'était couché le soleil une espèce d'arc-en-ciel qui se terminait où la lune devait dans son temps se lever. Le centre de cet arc était le septentrion et il sortait de cet arc des fumées blanches et resplendissantes; enfin, sur les 9 heures, l'on vit l'hémisphère septentrional tout rempli de flammes et tout le ciel en feu; dans bien des paroisses les curés trop faciles accordèrent à leur peuple de porter en procession le saint Sacrement. Ici quelques personnes se lamentèrent et parlèrent très fort de la fin du monde. Ce phénomène dura jusqu'au lever de la lune. MM. de l'observatoire n'ont rien dit; tout le monde attend leur raisonnement sur cette apparence de feu; ce qui est sûr est qu'on attribuera et on fera signifier les choses qui arriveront à ce phénomène
Texte extrait du registre BMS.
Texte déposé par Christian Sourdaine .
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1726 Quers (70200) Phénomène céleste.
Cette année mil sept cent vingt six un phénomène fort extraordinaire et surprenant a paru dans le ciel; il commençat se faire voir le dix neuf octobre un peu avant le jour par une rougeur qui parut du côté du septentrion semblable a une grande incendie. Au coucher du soleil, le même jour on vit le ciel tout enflammé du coté du couchant ; cette inflammation augmentat si fort que sur les huict heures du soir la moitié du ciel qui parait sur notre horizon fut tout en feu une nuée assez obscure du coté du septentrion et du couchant jettait des flammes qui s'avancèrent par intervalles et semblaient devoir inonder la terre ; a travers de ces flammes on voyait le ciel clair et quelques étoiles ; sur les neuf heures, ces flammes diminueront un peu ; mais la rougeur du ciel du coté du couchant augmentat si fort qu'on eu dit qu'il eut dut pleuvoir du feu ou du sang ; il se fit un jour clair et semblable a celuy que rend la lune lorsquelle est couverte de légers nuages ; enfin ce phénomène diminua insensiblement et finit entièrement sur les onze heures.
Les peuples furent fort allarmés de ce spectacle et croyaient que le monde allait finir. On exposa le saint sacrement en plusieurs lieux et on en donnat la bénédiction meme en plusieurs villes de la province.
J.B Grandgirard prêtre famillier de l'église de Saint-Georges de Faucogney, vicaire et que fut present.
Extrait du registre paroissial de Quers ( 432 E dépôt 7 )
Texte relevé dans le n° 23 de la revue Haute-Saône SALSA.
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1726 Saint Romain sous Versigny 71420 Histoire de France, histoire locale et météorologie
Il parut au mois de Novembre un phenomene qui jetta la terreur dans l'ame des timides et donna lieu au superstitieux de faire des raisonnements a perte de vue. Dans un tems clair et serain il parut à l'entrée de la nuit comme une épaisse fumée qui couvoit tous le septemtrion et au milieu il y avoi un gros globe noir et transparant qui sembloit renfermer un brasier ardent d'ou selancoie de tous coté un feu comme des fusées, mais plus gros qui en chemin se divisoit en plusieurs et finissoit comme des étoiles volantes ce feu qui étoit continuel éclairoit la terre comme la lune quant elle se lève dans son plein on a vu ce phénomène dans tous les royaumes voisins qui dura presque toute la nuit.
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1726 René 72260 Phénomène céleste.
Il parut dans cette année 1726 un phénomène assez surprenant. Ce fut un Samedi, 26 du mois d’Octobre, troisième jour de la lune, sur les neuf heures du soir ; le jour avoit été assez serein, et la nuit étoit fort calme. L’on vit tout d’un coup paroitre dans le Ciel une lumière qui surprit, le Ciel parut tout en feu et l’on voyait partout comme des Bouillons de feu s’élever de l’horizon jusques au Zénith ou Centre du Ciel avec une impétuosité surprenante, le mouvement étoit cependant plus grand depuis l’Est jusqu au Sud, et les tourbillons de matière enflammée se succédoient les uns aux autres avec tant de rapidité qu’on en étoit surpris; des autres côtés les mouvemens étoient moindres. On voïoit entre l’Ouest et le Nord une grande bande large et toute rouge qui paraissoit sans mouvement et s’étendoit depuis l’horizon jusquau Zénith. Ce spectacle dura pendant une heure et demie, et ne finit que entre dix et onze heures. quelques personnes crurent s’être aperçus que la Matière ethérée ainsi enflammée rendoit une odeur désagréable, mais l’air étoit si agité quoi qu’il ne fit point de vent qu’on en sentoit aisément l’impression, et que ceux qui avoient le sentiment des membranes du cerveau tant soit peu vifs s’en trouvèrent incommodés.
pendant que cette merveille dura, on voyoit clair presque comme en plein jour, et tout se passa sans qu’on entendit dans l’air aucun bruit ni qu’il parut dans le Ciel aucune figure que celle des lames de feu qui s’élevoient, si tôt que le phénomène eut disparu le Ciel redevint calme, les Etoilles parurent et tout se trouva dans le même état qu’auparavant.
On aurait vu la même chose le matin de ce même jour quelque temps avant que le jour parut, mais le phénomène n’avoit pas duré si longtemps.
Nota : La description de ce phénomène est tout à fait conforme aux descriptions d’Aurores Boréales que l’on trouve dans les livres du siècle dernier. Ces aurores peuvent être visibles sous nos latitudes, quoique moins fréquemment. Elisée Reclus mentionne dans son encyclopédie " La Terre " tome II pages 446 et 447 qu " en 1697, les aurores étaient peu nombreuses, mais elles augmentèrent par degrés jusqu’en 1728, pour diminuer ensuite. " Une figure indique les mois les plus propices à leur observation : Octobre, Mars, Septembre ... "
Texte extrait du registre BMS.
Texte déposé par Sylvain Grassin.
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1726 Vireaux "de grandes rougeurs se montrèrent et disparurent presque aussitôt..."
A Vireaux, il est parlé d'une aurore boréale, le soir du 19 octobre 1726 :
"A la nuit tombante, il parut au ciel, du côté du soleil couchant, une grande blancheur rendant une clarté suffisante pour distinguer, malgré la nuit, les objets sur la surface de la terre, et à travers de laquelle on apercevoit les étoiles du firmament. Vers huit heures, cette blancheur s'étendit depuis l'endroit où le soleil se couche en été, jusqu'à celui où il se lève en cette saison. Peu après, pendant un quart d'heure, de grandes rougeurs se montrèrent et disparurent presque aussitôt. Enfin, quoique le temps fût calme, des brouillards s'élevèrent de la basse région, montèrent par ondulation jusqu'à notre nadir, et là ils disparurent. Ces signes ont cessé vers minuit. Ils ont causé beaucoup d'inquiétude."
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1726 Villegardin "une si grande quantité de météores...formoient une couronne de feu"
A Villegardin, le même jour, 19 octobre 1726, le curé signale les mêmes phénomènes qu'à Vireaux, pays situé à 93 kilomètres de Villegardin à vol d'oiseau :
"Environ huit heures du soir, le temps étant fort serein, il parut en l'air une si grande quantité de météores, qu'ils mirent l'épouvante en beaucoup d'endroits. Leur mouvement étoit du levant d'été au couchant, lorsqu'ils étoient dans la Grande Ourse, ils passoient avec une grande vitesse sous le pôle et venoient jusqu'au milieu de la zone tempérée, et étant là ils formoient une espèce de couronne de feu et restoient sans mouvement, ensuite ils disparaissoient invisiblement ; ce qui dura presque toute la nuit. Il sembloit que les démons de l'air vouloient remplir les spectateurs de crainte et en même temps d'admiration."
Source: Extraits de: "une excursion dans les registres de catholicité" par Max QUANTIN (Auxerre - 1886)
Texte déposé par Laurence Denis
laselve- Trou noir
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Re: l'astronomie dans les livres
En effet, certaines différences sont pour le moins frappantes....promis, on fera attention lorsqu'on écrira un pv!
Merci pour ces textes fort intéressants (j'aime beaucoup ce passage:
Merci pour ces textes fort intéressants (j'aime beaucoup ce passage:
).la peur étoit si fort dans ma maison que le sexe féminin fondoit en larmes sans que je puisse les consoler
Zelda Gil-Galen- Modérateur
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Re: l'astronomie dans les livres
Oooooh Zelda!!!
Il ne regardait pas si bas!!!
GIl
Il ne regardait pas si bas!!!
GIl
Gil- Trou noir
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Date d'inscription : 07/12/2007
Re: l'astronomie dans les livres
Je n'y ai même pas pensé AVANT!!
Zelda Gil-Galen- Modérateur
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Date d'inscription : 21/01/2007
Re: l'astronomie dans les livres
Je m'en doutais un peu, mais je n'ai pu m'empêcher de profiter de ton apparté pour très chastement quand même, "détourner" cette métaphore.
HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE
HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE
Gil- Trou noir
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Date d'inscription : 07/12/2007
Re: l'astronomie dans les livres
MDR
Ceci dit, c'est un très gros travail de recherche que tu as fait là Laselve : merci de nous en faire profiter !!!
Ceci dit, c'est un très gros travail de recherche que tu as fait là Laselve : merci de nous en faire profiter !!!
Invité- Invité
Re: l'astronomie dans les livres
Au fait !
Je parie que vous ne devinerez pas quel est mon astronome préféré , avant Reeves et Sagan …
Je parie que vous ne devinerez pas quel est mon astronome préféré , avant Reeves et Sagan …
laselve- Trou noir
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Date d'inscription : 22/05/2008
Re: l'astronomie dans les livres
Euuuuuu Galilée ???
Gassendi ????? (lui je l'adore !)
????
Gassendi ????? (lui je l'adore !)
????
Invité- Invité
Re: l'astronomie dans les livres
puisqu'on est dans la littérature et que vous parliez un peu plus haut de la lune je ne vous citerais que deux phrases :
"Visez toujours la lune. Même si vous la manquez, vous atterrirez parmi les étoiles." (Les Brown)
et
"Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre." (François Mauriac)
"Visez toujours la lune. Même si vous la manquez, vous atterrirez parmi les étoiles." (Les Brown)
et
"Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre." (François Mauriac)
sargeras- Modérateur
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Date d'inscription : 10/08/2006
Re: l'astronomie dans les livres
Belles citations...
Zelda Gil-Galen- Modérateur
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Date d'inscription : 21/01/2007
Re: l'astronomie dans les livres
Non , non ! Pas Galilée : le mien est beaucoup plus moderne ! Mais si je vous donne un indice , je suis grillé car je suis sûr que vous le connaissez tous !
Attention , hein ! C’est un astronome de poète !
Puisque nous parlons de la lune , savez-vous que , quand ils ont su que l’homme allait marcher sur la lune , les poètes et les rêveurs ont vivement protesté ?
Ça a donné , chanté par Les Frères Jacques sur une magnifique mélodie :
« La lune est morte
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte, la Lune est morte.
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte ce soir...
Un homme marche sur le sol
De ce vieux miroir de vos rêves
Et c'est votre cœur que l'on crève.
La corde qu'on vous passe au col !
Il va falloir aller plus loin,
Par delà des millions d'étoiles
À la recherche de l'étoile
Qui vous fera rêver demain...
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte, la Lune est morte.
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte ce soir...
Comme une fleur de tournesol
On a mis la Lune en bouteille
Et les enfants de la corbeille
Ont applaudi comme à guignol.
Un homme marche sur le sol
De ce vieux miroir aux merveilles,
Dans mon jardin depuis la veille,
Ne chante plus le rossignol...
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte, la Lune est morte.
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte ce soir... »
Pauvres poètes ! Vos armes sont si belles !
Attention , hein ! C’est un astronome de poète !
Puisque nous parlons de la lune , savez-vous que , quand ils ont su que l’homme allait marcher sur la lune , les poètes et les rêveurs ont vivement protesté ?
Ça a donné , chanté par Les Frères Jacques sur une magnifique mélodie :
« La lune est morte
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte, la Lune est morte.
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte ce soir...
Un homme marche sur le sol
De ce vieux miroir de vos rêves
Et c'est votre cœur que l'on crève.
La corde qu'on vous passe au col !
Il va falloir aller plus loin,
Par delà des millions d'étoiles
À la recherche de l'étoile
Qui vous fera rêver demain...
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte, la Lune est morte.
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte ce soir...
Comme une fleur de tournesol
On a mis la Lune en bouteille
Et les enfants de la corbeille
Ont applaudi comme à guignol.
Un homme marche sur le sol
De ce vieux miroir aux merveilles,
Dans mon jardin depuis la veille,
Ne chante plus le rossignol...
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte, la Lune est morte.
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte ce soir... »
Pauvres poètes ! Vos armes sont si belles !
laselve- Trou noir
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Date d'inscription : 22/05/2008
Re: l'astronomie dans les livres
Flammarion? (à tout hasard...)
Zelda Gil-Galen- Modérateur
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Date d'inscription : 21/01/2007
Re: l'astronomie dans les livres
Non , pas Camille Flammarion , encore que j’aime bien son roman de S F « la fin du monde » (quelqu’un l’a-t-il lu ? )
Le mien est un astronome que tout observateur d’étoiles se doit d’avoir lu !
Allez ! Un indice super capital !
Il a dit :
« …Et j’aime la nuit écouter les étoiles. C’est comme cinq cent millions de grelots…
Le mien est un astronome que tout observateur d’étoiles se doit d’avoir lu !
Allez ! Un indice super capital !
Il a dit :
« …Et j’aime la nuit écouter les étoiles. C’est comme cinq cent millions de grelots…
laselve- Trou noir
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Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 22/05/2008
Re: l'astronomie dans les livres
St-Exupéry? Je ne savais pas qu'il était astronome!
Lu, oui, et vu en pièce de théâtre.
Lu, oui, et vu en pièce de théâtre.
Zelda Gil-Galen- Modérateur
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Date d'inscription : 21/01/2007
Re: l'astronomie dans les livres
Comment ça , pas un astronome Antoine de Saint Exupéry ?
Avec toutes les planètes qu’il a découvertes !
En tout cas , le petit prince a trouvé , lui , l’utilité des étoiles :
« …– Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres qui sont savants elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a…
– Que veux-tu dire ?
– Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !... »
Je m’oblige à relire le petit prince au moins 2 fois par an , et je n’ai pas encore réussi à éclaircir tout ses mystères !
Aussi , un forum d’astronomie n’est-il pas le meilleur endroit pour venir aux nouvelles ?
Avec toutes les planètes qu’il a découvertes !
En tout cas , le petit prince a trouvé , lui , l’utilité des étoiles :
« …– Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres qui sont savants elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a…
– Que veux-tu dire ?
– Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !... »
Je m’oblige à relire le petit prince au moins 2 fois par an , et je n’ai pas encore réussi à éclaircir tout ses mystères !
Aussi , un forum d’astronomie n’est-il pas le meilleur endroit pour venir aux nouvelles ?
laselve- Trou noir
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Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 22/05/2008
Re: l'astronomie dans les livres
En effet, c'est un lieu où beaucoup d'informations risquent de se rencontrer.
Je me suis dernièrement essayée au Petit Prince en allemand.....Ouch!.......
Je me suis dernièrement essayée au Petit Prince en allemand.....Ouch!.......
Zelda Gil-Galen- Modérateur
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Date d'inscription : 21/01/2007
Re: l'astronomie dans les livres
Aaaaaaah Saint Ex! moi aussi je lis et relis le petit prince; quelle leçon!!! quelle beauté cachée; mais à peine; pour que celle ou celui qui se donnera la peine d'essayer de comprendre, puisse ouvrir une porte, entrer, et encore ouvrir une porte; ainsi de suite, jusqu'au moment où comme tu le dis cher laselve, nous approcherons de la lumière.
On ne voit bien qu'avec le coeur; l'essentiel est invisible aux yeux.
Cela m'a toujours guidé, et est très proche de ma signature.
"bienvenue au club"
On ne voit bien qu'avec le coeur; l'essentiel est invisible aux yeux.
Cela m'a toujours guidé, et est très proche de ma signature.
"bienvenue au club"
Gil- Trou noir
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Matériel : Newton Skywatcher 150/750 sur EQ3/2, monture Vixen Porta, Lunette apo Orion 80/600 +chercheur 9x 50 réticulé, matériel photo animalière et stellaire.
Date d'inscription : 07/12/2007
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